L’univers de la communication attire chaque année une multitude de candidats avides d’intégrer une école reconnue, d’obtenir un stage convoité ou de débuter une carrière dynamique. Pourtant, malgré l’afflux de candidatures, peu d’entre elles parviennent à se distinguer vraiment, tant la concurrence demeure féroce. La moindre erreur dans le dossier, la préparation ou la posture lors des entretiens peut littéralement réduire à néant des semaines d’efforts.
Le manque de personnalisation dans la candidature
La lettre de motivation et CV générique
Un CV ou une lettre standardisée, envoyés en masse, se repèrent immédiatement. La personnalisation reste une exigence, quel que soit le poste ou la formation. Mentionner le nom de l’école, par exemple l’ESG à Lyon ou Paris, ou celui de l’entreprise visée et faire référence à ses projets récents, prouve un véritable intérêt. À l’inverse, une lettre « copiée-collée » nuit à la crédibilité. De même, oublier d’évoquer le secteur ciblé comme la communication, la publicité ou le marketing peut être rédhibitoire.
La méconnaissance de l’entreprise ou de l’école ciblée
Ne pas se renseigner sur l’établissement ou l’entreprise visée est une erreur majeure. Connaître les partenariats internationaux, les taux d’insertion ou encore les opportunités de stage permet de se démarquer facilement. Oublier de citer les spécificités d’une école ou ignorer la culture et les valeurs d’une entreprise, donne l’image d’un candidat peu motivé.
Les erreurs de forme et d’expression
Une mise en page et un design négligés
Un CV mal structuré ou désordonné laisse planer un doute sur la capacité du candidat à communiquer efficacement. En communication, la forme compte autant que le fond. Les sections doivent être hiérarchisées clairement et les compétences clés comme les relations presse, le plan média ou la gestion de projet digital doivent apparaître sans ambiguïté.
La mauvaise gestion des supports digitaux
Aujourd’hui, les recruteurs vérifient systématiquement LinkedIn, portfolios ou books. Le manque de cohérence entre un CV et un profil en ligne brouille le message. Un profil LinkedIn obsolète, une lettre remplie de fautes d’orthographe ou un book non mis à jour nuisent fortement à la crédibilité d’une candidature. Dans la communication, où l’image est essentielle, cette incohérence peut être éliminatoire.
Les erreurs liées au projet professionnel et à la motivation
Le manque de cohérence dans le projet
Un parcours doit raconter une histoire. Les jurys recherchent une logique claire entre les études envisagées (bachelor, BTS, licence) et l’orientation professionnelle choisie. Des explications floues sur l’intérêt pour la communication digitale ou événementielle ou l’absence de lien avec les débouchés métiers, traduisent une candidature peu aboutie.
La sous-estimation de ses expériences concrètes
Oublier de valoriser ses expériences est une erreur fréquente. Qu’il s’agisse d’un stage en communication, d’une alternance à Paris, d’une participation à un concours ou d’une collaboration avec une agence, chaque mission concrète renforce un dossier. Ne pas mettre en avant un plan média, une gestion de relations presse ou un projet digital déjà mené pénalise directement la candidature.
L’oubli de l’importance de son réseau professionnel
Entretenir un réseau professionnel solide, notamment via les alumni ou des partenariats avec des agences, change la donne. Beaucoup d’opportunités passent par la recommandation directe, en particulier dans la communication. Ignorer ce levier revient souvent à nier des chances précieuses, surtout pour intégrer des structures renommées. Un message envoyé à un ancien élève ou un professeur, une prise de contact lors d’un événement, font parfois toute la différence.
Ne pas montrer sa maîtrise du digital
Impossible aujourd’hui d’ignorer la communication digitale. Ne pas citer ses compétences en réseaux sociaux, CMS, publicité en ligne ou data analytics est perçu comme une lacune majeure. À l’inverse, montrer que vous maîtrisez les outils et que vous savez analyser des résultats concrets constitue un atout décisif.
Les erreurs lors de l’entretien ou du contact direct
Le défaut de préparation au pitch personnel
Arriver sans préparation à un entretien est une faute impardonnable. Le candidat doit savoir se présenter clairement, raconter son parcours et citer ses réussites. Une présentation confuse ou monotone fait perdre en impact. Les recruteurs attendent des exemples concrets en lien direct avec le poste ou la formation.
La mauvaise gestion des situations délicates
Les questions pièges sont inévitables : « Pourquoi la communication ? », « Que ferez-vous après le bachelor ? ». Y répondre de manière vague ou hésitante peut ruiner une candidature. Anticiper ces questions, préparer des réponses claires et savoir gérer le stress sont des éléments clés pour convaincre. Une réactivité insuffisante face aux objections traduit un manque de maturité professionnelle.
Dans un secteur où la forme et le fond sont indissociables, la moindre maladresse peut coûter une place. Ne pas personnaliser son dossier, négliger la mise en page, oublier ses expériences ou arriver non-préparé à un entretien sont autant d’erreurs à éviter absolument. En communication, une candidature réussie doit être claire, cohérente, digitale et alignée sur les attentes de l’école ou de l’entreprise ciblée. En évitant ces pièges, les candidats mettent toutes les chances de leur côté pour décrocher l’opportunité convoitée.